Django, unchained –et Tarantino plus encore
Par Enrique Villa
En 1966, faisant parti de la vague spaghetti western, le realisateur italian Sergio Corbucci a tourné Django. L’histoire de ce dernier, un
gunslinger, a atteint un grand succès, ce qui a déclenché une déjà très longue
série, comprenant plus de 25 films –Corbucci n’en a tourné que deux-, la rendant
l’une des plus larges franchises de l’histoire du cinéma. C’est au tour de
Tarantino, l’un des enfants terribles du cinéma américain, de livrer le tout
dernier chapitre, Django Unchained
(2012).
On a bien parlé de style –ou du manque de style,
d’après des critiques spécialisés- de Tarantino. Souvent, on a décrit son
cinéma comme de rigolade, manquant de contenus et montrant plein de violence
gratuite. Il s’en fiche, Tarantino est toujours fier de ses obsessions; Django Unchained fait donc une petite
révision de toutes celles-ci. En montrant l’histoire de Django (Jamie Foxx), un
ancien esclave devenu gunslinger cherchant sa femme (retenue par le méchant
esclavagiste Calvin Candie, une grande interprétation de Leonardo DiCaprio), le
réalisateur américain a recours tant aux films western classiques (notamment, ceux de John Ford) qu’aux films gore asiatiques (par exemple, ceux
réalisés par Takashi Miike), faisant, en outre, de l’espace afin d’y ajouter
des éléments à là blaxploitation (sous
genre des années soixante dix, montrant très souvent des personnages noires comme
vigilantes ou policiers, des sujets à partir desquels Tarantino a conçu Jackie Brown).
Plutôt un anti héros, car il devient un bountyhunter, tout accompagné de son partenaire le Docteur Schultz (Christoph Waltz), dont leur parcours les émene heurter soient des criminels ou soient des supremacists blancs. Comme tous les grands héros du western, Django ne cherche pas une révolution, bien qu’il finit par bouleverser les soutiens qui permettaient une famille du sud des États Unis –et toutes là à ce moment-là- de prospérer, alors qu’il bien profite d’une loi criminelle comme celle qui existait pendant les années du système esclaviste. À la différence de Kill Bill, la vengeance auprès Django, bien qu’elle en soit une dont les raisons sont bien personnelles, il fini par en imposer une autre qui a l’air de vendetta collective historique contre les blancs esclavistes et même les traîtres noires (extraordinaire le rôle de Samuel L. Jackson là).
Plutôt un anti héros, car il devient un bountyhunter, tout accompagné de son partenaire le Docteur Schultz (Christoph Waltz), dont leur parcours les émene heurter soient des criminels ou soient des supremacists blancs. Comme tous les grands héros du western, Django ne cherche pas une révolution, bien qu’il finit par bouleverser les soutiens qui permettaient une famille du sud des États Unis –et toutes là à ce moment-là- de prospérer, alors qu’il bien profite d’une loi criminelle comme celle qui existait pendant les années du système esclaviste. À la différence de Kill Bill, la vengeance auprès Django, bien qu’elle en soit une dont les raisons sont bien personnelles, il fini par en imposer une autre qui a l’air de vendetta collective historique contre les blancs esclavistes et même les traîtres noires (extraordinaire le rôle de Samuel L. Jackson là).
La mise en scène et le scènario
sont superbes; à ce moment, Tarantino a atteint le plus haut niveau par rapport
à son style. Parce qu’il y a un style là, tout y est bien integré, l’histoire
découle parfaitement, ne donnant aucun second au spectateur. Il y a des tonnes
de sang et balles, bien de références, de tributes (le plus remarcable, le cameo
de Franco Nero, l’acteur qui a joué Django auprès le films de Corbucci), des
dialogues et des situations bigarrés et ridicules, bien sûr, mais tout d’abord le
but du film c’est d’élever son héros atipique , faisant donc Django Unchained l’un des plus ponctuels
films de Tarantino -si le mot ponctuel a aucun sens chez lui.
Note: 4½ sur 5
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